Canon EOS3
En 1998, l’Eos 3 vint seconder l’Eos 1n. Si ce dernier était destiné aux professionnels, le 3 visait la clientèle des utilisateurs-experts.
Il est très solide et le recours à des contacts plaqués or, ainsi qu’à l’aluminium pour sa baïonnette en font un appareil destiné à durer. Seule, son étanchéité est moins poussée que sur l’EOS-1N. Une de ses principales qualités se découvre en mettant un oeil dans le viseur. Il n’y a pas moins de 45 collimateurs autofocus, ce qui le rend redoutable de précision. Ceux-ci sont regroupés dans une zone ovale centrale. Au centre de cette surface, un rond rassemble sept capteurs encore plus précis. Pour « digérer » l’ensemble des mesures, le calculateur de l’appareil est plus rapide que celui de l’Eos-1n. La rapidité ainsi obtenue permet une prise de vue à sept images/seconde en mode prédictif.
Il est possible de choisir manuellement un collimateur en utilisant deux commandes simultanément, mais le pilotage à l’oeil reste le mode « standard » sur cet appareil. Depuis, l’Eos 50 et l’Eos 50E, ce mode de contrôle a fait de gros progrès. Ainsi, il est deux fois plus rapide sur le 3 que sur l’Eos 50E.
L’Eos 3 utilise les mêmes alimentations que celles du 1n, avec les mêmes caractéristiques de motorisation; un autre boîtier d’alimentation, le PB-E2, est venu compléter la gamme : compatible pour le 1n, il permet jusqu’à 7 vues par seconde.
Le prix élevé de cet appareil, 9500 francs en 1998, le rend assez rare sur le marché de l’occasion, et encore plus sur les brocantes.