Canon EOS400D avec son 18-55mm
Sans être une véritable révolution (comme l’avait été le 300D en 2003), le 400D apporte de petites évolutions très appréciables. La première est le passage à un capteur CMOS de 10 millions de pixels. Les images en 3888 x 2592 pixels offrent beaucoup de matière et un superbe rendu couleur. Cette augmentation de pixels pouvait laisser présager de très mauvais résultats concernant le bruit numérique. Il n’en est rien. Bien au contraire. Cette nouvelle famille de capteurs est beaucoup plus performante et le traitement des données par le processeur de la maison Canon (le Digic II) fait ici des merveilles. Les photos sont facilement exploitables jusqu’à 800 ISO et jusqu’à 1600 ISO, si l’on prend la peine de travailler les images avec un logiciel spécialisé.
Les fichiers images étant plus lourds, il était raisonnable de penser que l’appareil serait également plus lent. Là encore, Canon nous fait mentir et l’EOS 400D est extrêmement réactif, aussi bien à la mise sous tension qu’en mode rafale. Canon ne trahit pas la fiche technique et respecte bien les 3 images/s sur 25 vues. Peu d’évolution concernant la batterie qui autorise environ 500 images. De quoi partir léger (sans alimentation) en week-end. En outre, grâce au rappel des paramètres de prise de vue sur le large écran LCD, l’interface du 400D gagne en praticité. Mais la plus grosse innovation concerne le système antipoussière par vibration du filtre passe-bas devant le capteur. Une fonctionnalité attendue par tous les photographes possédant au moins optiques et par les professionnels